Comment jouer à Pokémon GO dans les transports en commun ?

Tu as envie de devenir le meilleur dresseur Pokémon de la planète ? Problème, tu prends souvent les transports en commun donc impossible de marcher ? Quel flemmard ! Mais ne t’en fais pas, même le plus grand flemmard peut devenir le plus grand maître Pokémon de la planète. Dans la suite de cet article, on va te montrer qu’il est possible de jouer à Pokémon GO dans les transports et surtout comment y jouer. 

Yes, you can

Pour tous les apprentis dresseurs Pokémon, je n’ai qu’une chose à vous dire :

Oui, il est possible de jouer à Pokémon GO dans les transports en commun

Regardez moi tous ces beaux Pokémon qui n’attendent que vos PokéBalls :

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On me signale également un Magicarpe maltraité dans le RER D :

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Bon j’avoue qu’il n’est pas toujours possible de jouer dans les transports si tu as une mauvaise connexion ou un mauvais signal GPS. Avec les transports, on ne peut pas faire éclore nos œufs Pokémon puisqu’il faut marcher pour cela et la vitesse des transports cela ne compte pas. (Tricheurs ^^)

D’accord, c’est bien joli tout ça mais qu’est ce qu’on faire avec Pokémon GO dans les transports ?

Essentiellement, 2 actions sont possibles :

  • Capturer des Pokémon
  • Récupérer des objets provenant des PokeStops

Astuce à garder entre nous : Pour les PokeStops, clique avant de les atteindre, pour les actionner pile au moment où ils sont disponibles, afin de ne pas les passer trop vite sans pouvoir récupérer tes objets.

Génial ! Autre chose à rajouter ?

O’Way, discutons entre dresseurs

En tant que dresseur Pokémon, le partage et l’entraide fait parti de ton ADN. Alors, n’hésite pas et discute lors de tes trajets dans les transports en commun avec d’autres dresseurs Pokémon. Tu pourras en apprendre davantage sur la localisation des Pokémon, tu pourras faire de nouvelles rencontres. Bref, tout simplement génial!

Pour cela, télécharge l’application O’Way disponible uniquement sur Android.

A très vite sur un trajet entre dresseurs !

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Les 3 moments clés du lancement de O’Way

Cela fait maintenant 2 semaines que la version bêta de l’application O’Way est disponible pour tous nos chers passagers VIP. Franchement, c’était pas gagné ! On est passé par tous les états : stress, impatience, angoisse, plaisir, soulagement, doute, panique…Vraiment pas simple à gérer. Du coup, on a pensé que notre expérience pourrait te servir. Si on devait résumer notre lancement, il y a clairement eu 3 moments clés : le paradis, l’enfer et la rédemption. (Non ce n’est pas la bible)

1) Direction : le paradis

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ENFIN ! Tu sais c’est le moment où tu sautes dans tous les sens. Ton cerveau fait le plein de dopamine. Toute la pression accumulée durant ces jours, ces semaines, ces mois s’en vont pour laisser place à un sentiment de bien-être : le soulagement. Le sentiment d’avoir accompli quelque chose qui a demandé du temps, des sacrifices et des efforts.

ENFIN ! C’est le moment où tu bascules du rêve à la réalité. Malheureusement, cette réalité est parfois dure à encaisser. On pense que tout va rouler comme sur des roulettes. Mais non, ce serait trop facile !

2) Direction : l’enfer

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HORRIBLE ! Entre nous, on a carrément merdé notre lancement. Toutes ces semaines à vérifier les lignes de code. Toutes ces semaines à tester sur toutes les versions possibles, sur tous les écrans. Tout est tombé à l’eau en moins de quinze minutes. Lorsqu’on a lancé, on pensait être prêt mais au final pas du tout. Par exemple, on s’est rendu compte que notre version bêta ne se lançait même pas sur certains téléphones. Tu imagines la déception des gens qui attendent depuis des mois l’application et qui au final ne peuvent même pas essayer ?

HORRIBLE ! On commençait à rentrer en panique. Surtout moi. Peut-être à cause de ma jeunesse. Heureusement qu’il y avait mon associé à côté, qui avec plus d’expérience a réussi à faire retomber la pression. Finalement, on s’est calmé et grâce à l’aide de certains bêta testeurs, on a réussi à corriger les bugs inhérents. Tout est rentré dans l’ordre. Maintenant que tout le monde pouvait tester, on pouvait commencer à recueillir les avis des gens.

3) Terminus : la rédemption

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On a connu le paradis. On a survécu à l’enfer. Et maintenant, c’est quoi la suite du programme ? C’est la phase la plus horrible. Pourquoi ? Parce que tu ne sais pas vraiment où aller. Tu ne sais pas si tu vas dans la bonne direction. Tu ne sais pas si tu dois tous le temps écouter l’avis des gens. Tu ne sais pas si tu dois croire tes statistiques. En résumé, tu ne sais rien. 

Dans ce cas là, on adopte en général un réflexe de survie : se rassurer dès qu’on peut. Par exemple, il y a un bug à corriger, tu dois le corriger. Tu as une conversation avec un utilisateur, tu dois noter la conversation mais après ? D’autant plus que les gens, ils ont la flemme de répondre. Pas le temps, pas envie, pas de disponibilité…Je les comprends mais sans leurs avis, on est mort ! Ce sont les utilisateurs qui nous montrent la voie à suivre. 

Conclusion

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Les 8 premiers mois de l’aventure O’Way

Ça y est ! La version bêta de l’application mobile O’Way débarque demain, exclusivement sur les téléphones Android. On est à la fois super excité et hyper effrayé de voir la réaction des premiers testeurs. Excité parce que c’est la première fois ! Tu te rappelles de ton premier coup de pédale ? De ton premier baiser ? Ce sentiment d’avoir accompli quelque chose dont tu es fier ? Là, c’est le même sentiment. Effrayé parce qu’on a peur de décevoir l’attente des premiers passagers, de ne pas être à la hauteur…

Du coup, on peut parfois s’inventer des excuses du genre :

On n’est pas prêt à lancer, il faut que ce soit parfait.

Mais, une vérité que l’on a découvert, c’est que l’on ne sera jamais vraiment prêt. Qu’est ce que ça veut dire d’ailleurs être prêt dans un écosystème aussi incertain que celui des startups ? Cela ne veut rien dire.

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On est d’accord avec Reid ! Notre version n’est pas parfaite loin de là tout comme nos 8 premiers mois.

L’euphorie

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Comme si c’était hier ! J’étais à la fin de mon stage de fin d’études, je m’ennuyais et là j’ai eu un flash :

« Ah les transports, c’est chiant quand même ! On est là, personne ne se parle ! On n’ose même pas se regarder. Bon sang, ça me stresse cette ambiance. Je suis là, à attendre que le temps passe. J’en ai ma claque de subir. Ce serait tellement bien de faire des trajets à plusieurs, de discuter entre passagers. Tiens, il n’y a pas une application qui fait ça ? »

Tadaaaa ! La naissance de l’idée ! Maintenant, il fallait que je trouve un nom pour identifier cette idée. Projet social transport ? Non, trop long ! Social transport ? Toujours trop long et en français trop plat. Social way ? Hum, il y a du mieux mais encore trop long. O’Way ? Bien ! Ça me fait penser à ouais avec le mot way qui veut dire chemin. Adjugé, vendu pour O’Way ! Après, tout s’est enchaîné très rapidement, on a constitué une équipe jusqu’à 5 personnes ! Tout allait pour le mieux mais cela n’a pas duré.

Le désaccord

Mon précieux ! (4)

On était 5 mais aucun à plein temps. Du coup, on jonglait entre le boulot et le projet. Les premières semaines étaient plutôt productives mais au fur et à mesure, la motivation s’estompait. Personnellement, je faisais moyennement mon boulot de la journée. En rentrant, je ne donnais pas non plus le maximum pour le projet à cause de la fatigue accumulée.

On allait droit dans le mur !

De plus, pour avancer le développement de l’application, il fallait qu’on paye un minimum parce que trouver un développeur à temps plein qui est prêt à sacrifier son temps, sa rémunération pour ton projet, soit c’est ton meilleur ami, soit c’est une perle à laquelle il faut t’accrocher tout de suite mais en général ce type de profil ne court pas les rues. Il fallait donc payer mais avec quel argent ? Un prêt ? Nos économies ? NO WAY ! On a choisi le financement participatif (crowdfunding). Pourquoi ? Et bien vu que c’est une application plutôt B2C, cela permettait non seulement de récolter de l’argent mais également de valider notre concept. D’une pierre, deux coups !

On a donc commencé à préparer la campagne, la communication, le texte de présentation, les vidéos…J’avais fixé la date de lancement de la campagne vers le début du mois de Novembre. Mais, l’équipe n’était pas du même avis. Tu te rappelles de l’excuse bidon du début de cet article ? La revoilà ! L’équipe sentait qu’elle n’était pas prête. Qu’il fallait encore peaufiner le business plan, les visuels, la communication…Pour que ce soit PARFAIT ! L’heure du duel avait sonné ! Un duel plutôt déséquilibré puisque j’étais à 4 contre 1. Alors, ils essayaient tant bien que mal de me faire changer d’avis. Trop précipité, trop bâclé, trop amateur, trop tout sauf PARFAIT…Mais, j’ai décidé de suivre mon intuition et de ne pas les écouter.

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Avec cette décision, nous avons perdu 2 membres. Nous n’étions plus que 3 survivants à bord du wagon O’Way.

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Au final, ai-je eu raison de suivre mon intuition ? Oui, puisque nous avons réussi à atteindre nos objectifs de collecte sur le site KissKissBankBank. 8 000 euros quand même ! Une bonne petite somme pour démarrer. Cette première réussite a entraîné une autre décision difficile.

La démission

A ce stade, on avait un développeur qui était à 100% et le reste de l’équipe menait une double en vie. Personnellement, j’en avais ma claque du boulot. C’était chiant, inintéressant et sans saveur. J’avais l’impression de perdre mon temps. Et qu’on le veuille ou non c’est le temps qui est la ressource la plus importante, ce n’est pas l’argent. L’argent, on peut le récupérer mais pas le temps qui défile. L’idée de démissionner de mon boulot grandissait petit à petit. Mais, là tout le monde essaye de t’en dissuader parce que pour eux c’est une belle connerie ! Pour eux, c’était totalement irrationnel de quitter son travail (surtout le premier CDI). Encore une fois, j’ai décidé de ne pas les écouter. J’ai décidé d’écouter mon cœur et de tracer mon propre chemin.

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Ce n’était pas une décision facile. L’incertitude, le sacrifice, la non rémunération allait faire partie de mon quotidien. Mais, au fond de moi, je me sentais libre. C’est sans aucun doute, la meilleure décision que j’ai prise de toute ma vie. Désormais, on était 2 à temps complet sur le projet. On était reparti de plus belle, prêt à développer notre première version de l’application. Sans se douter, que nous allions essuyer une autre perte…

Une perte

Tu sais, ce que je trouve de plus difficile dans un projet de création de startup ? La dynamique d’une équipe. Savoir instaurer une détermination et une vision alignée et inébranlable chez tous les membres de l’équipe, c’est ce qui est pour moi le plus difficile. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on est tous différent. Pour certains, travailler dur c’est 6h ou 7h par jour. Pour d’autres, ce sont plutôt des journées de 13h à 14h. En vérité, nous ne sommes pas égaux dans l’effort. Certains prétendront vouloir réussir mais ne donneront pas tout ce qu’ils ont dans les tripes pour y arriver.  Ça me fait penser à une vidéo d’Eric Thomas :

Tellement vrai ! Pourquoi je te confies tout ça ? Et bien parce qu’un autre membre de l’équipe a quitté le wagon O’Way. Plus de motivation, plus une priorité, pas la même vision… Un vrai coup dur. Du coup, nous n’étions plus que deux personnes à bord du wagon O’Way et la date limite de la fin Mars approchait à grand pas…

Le retard

Tout le monde est unanime pour dire que les projets en informatique sont toujours en retard. C’est chiant, tu ne trouves pas ? On ne planifie pas correctement ? C’est trop incertain ? Bref, la réalité c’est que nous allions être en retard. Pour différentes raisons :

  • Niveau technique : On a mal évalué la charge de travail et le développement de certaines fonctionnalités.
  • Niveau juridique et administratif : La paperasse, une vraie galère !

De plus, on allait être confronté à un autre problème : le manque d’argent. Et tu te rappelles, sans argent  = pas de développeur à 100%. Alors la solution, c’était de faire de nouveau appel à un crowdfunding ? NO WAY ! A la banque ? NO WAY ! A nos économies ? NO WAY ! On a donc pris le pari que le CEO en personne allait se mettre au développement mobile et ainsi créer une nouvelle race de dirigeant : le CETO, la fusion entre le CEO et le CTO. Pourquoi ce choix ?

  1. Pas besoin de rémunération pour être à 100%.
  2. Permet de partager le développement entre 2 personnes.
  3. Par curiosité

L’avenir nous dira si ce pari sera gagnant. 

Conclusion

On avait vraiment envie de partager avec toi les faits important de notre aventure entrepreneuriale en espérant que celui puisse te servir. Comme on l’a évoqué tout au long de l’article, notre version bêta n’est pas parfaite. D’ailleurs, elle ne le sera pas sans ton avis car c’est grâce à ton avis que l’on arrivera à avancer pour proposer la meilleure expérience possible à bord des transports en commun. On compte sur toi pour nous aider.

A très vite sur un trajet.

Alexandre DUARTE, CEO & Co-Fondateur O’Way : Your way is my way

 

 

 

 

 

 

Pourquoi je n’échangerais mon temps de transport pour rien au monde ?

C’est officiel, en moyenne, nous passons 1h30 dans les transports en commun. Un drôle de passe temps que nous avons ! Tellement original que les non-franciliens ne comprennent pas vraiment pourquoi on passe autant de temps dans ces transports. Pour eux, il faudrait plutôt profiter de ce temps pour faire du sport, s’enjailler au bistrotNO WAY ! Si on passe autant de temps, c’est qu’on aime ça ! Quand, on me pose des questions du genre :

Qu'est ce qui t'ennuie le plus quand tu prends les transports - (2).png

Je réponds : NO WAY ! Je vais t’expliquer pourquoi je n’échangerais mon temps de transport contre rien au monde.

Plein d’opportunités à bord

Bien souvent, on voit les transports, uniquement comme un moyen d’aller d’un point A à un point B. (C’est la fonction première, on est d’accord ! D’ailleurs, il faudrait qu’ils gagnent en fiabilité). Mais, c’est tellement réducteur de penser de cette façon ! Du coup, on passe à côté de l’essentiel. Chez O’Way, on considère que :

Les transports en commun sont un espace formidable réunissant des millions de passagers chaque jour ayant sûrement plein de besoins, pleins de compétences et surtout plein de points communs dont le premier : le trajet.

Si tu me dis que :

  • Tu n’as jamais croisé le regard d’un jeune homme ou d’une jeune femme qui t’a émoustillé au point de regretter de ne pas l’avoir parlé.
  • Tu n’as jamais pensé que ton employeur se trouvait dans le même wagon que toi.
  • Tu n’as jamais pensé que ton futur co-fondateur empruntait le même trajet.

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Ou alors tu dois être tellement concentré à augmenter ton niveau sur Candy Crush, que tu ne te rends même pas compte de ce qui est autour de toi. C’est là que réside tout le paradoxe des transports en commun :

Chacun dans son coin malgré la proximité !

Malgré les bonnes initiatives

Naturellement, le cerveau humain retient mieux les mauvais souvenirs que les bons souvenirs. Les transports n’y échappent pas. Pourtant, il y a tellement de bonnes initiatives qui se déroulent dans les transports. On en oubli toutes les mauvaises odeurs et les retards ambiants.

Les P’tits cafés du métro

Dur de se réveiller le matin ? Besoin d’un café ? Pas de souci ! Fais appel à l’équipe des P’tits Cafés du métroArmé de café, thé, jus de fruit, ils sauront charger vos batteries pour démarrer la journée.

Metro Music Awards

Fan de The Voice ? Star Academy ? Nouvelle Star ? Les transports ont leur propre concours musical.  Pleins d’artistes connus aujourd’hui, ont démarré dans les couloirs du métro. Alors au lieu d’attendre ton prochain métro dans le stress et l’énervement, prend le temps d’apprécier les performances de ces artistes.

Conclusion

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Pourquoi l’homme est la source des problèmes dans les transports ?

« La RATP, c’est nul ! La SNCF est toujours en retard. Franchement, Serge le lapin n’est pas très rapide pour un lapin… »  Bref, pas besoin d’aller chercher très loin pour entendre les gens se plaindre sur les services des transports en commun, il n’y a qu’à regarder sur la page O’WayLes réponses à la question de la semaine et le témoignage d’un youtubeur sont unanimes :

Les transports en commun, faut que ça change !

Du coup, les pauvres martyres que sont la RATP et la SNCF essayent tant bien que mal de nous écouter. Ils font des efforts, par exemple, la SNCF a annoncé il y a quelque temps, sa volonté de digitaliser ses trains avec la mise en place du WI-FI à bord. C’est génial ! La RATP va rénover le RER A et certains transiliens cet été. Génial aussi ! Mais, est ce qu’on sera pour autant satisfait ? Pas sûr. La vérité, c’est qu’on ne sera jamais satisfait.

On est humain après tout et on aime se plaindre.

Peut-être que le principal problème des transports en commun est humain ? C’est ce qu’on va essayer de démontrer dans cet article.

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1) L’hygiène à bord

A chaque fois qu’on prend les transports en commun, il y a toujours cette odeur de pisse infâme qui me remonte dans les narines. Quand je rentre dans un wagon ça sent le jus d’aisselles de partout, la transpiration et alors en été, c’est la catastrophe !

La solution serait d’installer des déodorants dans les wagons ? Des douches à chaque station ? NO WAY ! Il faut que les gens prennent des douches, aillent aux toilettes, vomissent dans les poubelles…Tout simplement, vivre comme des humains et non des animaux.

2) Les harcèlements dans les transports

Un fléau sans fin, notamment pour les femmes. Apparemment 100% des femmes ont déjà été victime d’harcèlement dans les transports. La solution serait de mettre des agents de sécurité dans chaque wagon ? Séparé les hommes et les femmes ? NO WAY ! 

Il faut que les hommes apprennent à se masturber chez eux, qu’ils prennent des cours de séduction et qu’ils considèrent les femmes avec respect…Tout simplement, vivre comme des humains et non des animaux.

3) Le retard des transports

A chaque fois qu’un train est en retard, on pète tous un câble comme si c’était la fin du monde alors que le prochain est dans 4 minutes. 4 minutes ! Ce n’est rien dans une vie. Mais, on croit encore qu’un monde sans retard est possible. Dans notre société où tout va vite pourquoi ne pas prendre le temps de ralentir ? Si on n’était pas tout seul dans notre coin à ruminer, est ce que le retard nous affecterait autant ? NO WAY !

Il faut qu’on apprenne à partager nos galères, à s’ouvrir aux autres passagers empruntant le même trajet…Tout simplement, vivre comme des humains et non des animaux.

4) La sécurité à bord

Honnêtement, quand on prend les transports en commun, on est jamais vraiment rassuré à 100%. Pourtant, on croit que la solution est de mettre des militaires à chaque wagon ? NO WAY !

Il faut qu’on apprenne à se défendre ensemble, qu’on puisse compter sur tous les passagers du même wagon…Tout simplement, vivre comme des humains et non des animaux.

Conclusion

Quand on ressent un problème, on pense que la solution se trouve à l’extérieur alors qu’elle est à l’intérieur.

Tu veux que les transports changent - Commence par changer

 

3 exercices pour garder la forme grâce aux transports

Aujourd’hui, pour la plupart, les transports en communs sont synonyme de galères, mal-être et d’inconfort. En même temps, c’est vrai qu’entre le mec qui braille sur son téléphone dès 8h du matin ou les 50 degrés du wagon, on a de quoi se plaindre. Mais, chez O’Way, on est optimiste et on pense qu’il y a du bon à prendre les transports en commun, notamment pour la santé. C’est ce qu’on va démontrer dans cet article. En bonus, si tu lis jusqu’au bouttu repartiras avec 3 exercices praticables dans les transports.

-Les transports en commun, c'est bon pour perdre du poids !-

Les transports permettent de perdre du poids

Incroyable mais vrai ! Des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, en Grande-Bretagne, ont étudié l’état de santé et la mobilité de près de 150 000 britanniques afin d’arriver à cette conclusion :

Quand on prend le car, le bus ou le métro, on est obligé ensuite de se déplacer à pied pour se rendre à l’arrêt ou à la station, puis au boulot, en course etc. Avec une voiture, cela est tout à fait différent car il est possible de se garer devant son lieu de travail, devant les magasins etc. et la mobilité en est ainsi considérablement réduite, augmentant le risque de surpoids. 

Alors si tu as envie de garder la forme, demande à ton médecin de te prescrire un régime 100% transport. Ce régime se base sur 3 exercices principalement :

  • Le parcours du combattant des changements
  • L’équilibre du wagon
  • Le mental des galères

1) Le parcours du combattant des changements

Objectif : Faire le plus de changement de ligne possible sur un trajet. 

  • Niveau facile : 1 changement par trajet.
  • Niveau intermédiaire : 2 changements par trajet.
  • Niveau difficile : Niveau intermédiaire + 1 changement de moyen de transport.
  • Niveau expert : Niveau difficile + 1 changement à la station châtelet et ne pas prendre les couloirs automatisés.

Rythme : Répéter l’exercice à chaque trajet. Changer de niveau difficulté toutes les 2 semaines.

Bénéfice : Augmente la motricité et travaille l’endurance.

2) L’équilibre du wagon

Objectif : Rester debout et en équilibre dans le wagon. 

  • Niveau facile : Ne pas s’asseoir dans le wagon.
  • Niveau intermédiaire : Niveau facile + Ne pas s’accrocher à une barre ou s’adosser contre une vitre.
  • Niveau difficile : Niveau intermédiaire + Avoir les mains dans les poches.
  • Niveau expert : Niveau difficile + Fermer les yeux.

Rythme : Répéter l’exercice à chaque trajet. Changer de niveau difficulté toutes les 2 semaines.

Bénéfice : Augmente l’équilibre et travaille la partie basse du corps.

3) Le mental des galères

Objectif : Ne pas éviter les galères des transports en commun

  • Niveau facile : Prendre une ligne avec un incident technique.
  • Niveau intermédiaire : Niveau facile + Faire un changement sur une autre ligne avec un incident.
  • Niveau difficile : Prendre les transports le jour d’une grève.
  • Niveau expert : Niveau difficile + Garder son calme

Rythme : Répéter l’exercice à chaque trajet ou pendant une grève.

Bénéfice : Augmente la force mentale et la patience.

Bon courage !

On en profite pour te rappeler que la bêta de l’application O’Way arrive à la fin du mois – début du mois de Mai sur téléphone Android, alors si tu n’es pas encore inscrit, fonce => Inscription pour la bêta O’Way.

Sources :

http://www.lanouvelletribune.info/sante/28598-sante-utiliser-les-transports-en-commun-pour-perdre-du-poids

 

 

 

 

 

 

 

NPS, viralité, content marketing, c’est quoi le rapport ?

Une devinette, ça te dit ?

Mon premier : Le point commun est un facteur hyper important dans la réussite d’une startup.

Mon second : Gabriel Weinberg et Justin Mares ont écrit un livre dessus

Mon dernier: Ce point commun commence par la lettre T

Tu n’as pas trouvé ? Bon,  il faut que tu arrêtes les devinettes (je plaisante mais quand même). Je parle bien évidemment de la traction !

Développer un produit, c'est bien.Avoir de la traction c'est mieux !.png

Hum, la traction, c’est bon !

La traction, c’est LA métrique qui met tout le monde d’accord. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle prouve qu’un business décolle. Par exemple, si ton business tourne autour des ventes, le nombre de ventes qui augmente chaque semaine est un signe de traction. Pour O’Way, vu que c’est une application mobile, le nombre de téléchargements qui augmente chaque semaine est un signal de traction. D’après Naval Ravikant, le fondateur d’AngelList, une plateforme qui aide les startups à lever des fonds :

« La traction est un indicateur quantitatif qui prouve l’existence d’une demande. »

Tu doutes de sa puissance ? Prenons l’exemple de Twitter : le petit oiseau qui permet d’envoyer des tweets à la vitesse de la lumière. Si tu te tiens informé, tu dois savoir que Twitter va mal  : changement de CEO, business model non viable…En résumé, Twitter est dans le coma artificiel. Là, tu te demandes, mais comment ils font pour survivre ? La traction bien évidemment. Twitter a de la traction, du coup les investisseurs injectent de l’argent pour les maintenir en vie jusqu’à ce qu’un beau jour le petit oiseau prenne son envol et résolve l’équation favorite des investisseurs :

Développer un produit, c'est bien.Avoir de la traction c'est mieux ! (1)

Ah le rêve ultime ! Mais du coup, comment est ce qu’on fait pour avoir de la traction ?

Du contenu, j’adore

Il fait parti des 19 channels de traction. L’objectif de ce channel, c’est de proposer du contenu assez intéressant pour retenir l’attention et générer du traffic. Le problème de nos jours, c’est que bien souvent, on choisit la solution de facilité : le copier coller. On pioche ce qui se dit sur le net, on le partage et hop c’est réglé. Du coup, on se retrouve la plupart du temps avec du contenu :

  • Sans originalité
  • Sans effort
  • Sans intérêt

D’ailleurs, c’est la crainte de Facebook en ce moment. Ils se rendent compte que les gens proposent de moins en moins de contenu personnalisé. C’est problématique car c’est la base même de ce réseau social : partager des informations sur sa vie privée. Il vaut mieux s’efforcer à proposer un contenu de qualité, fréquent et représentatif de l’entreprise.

Qualité + Quantité = un contenu d’enfer

D’après les fondateurs de Kissmetrics, un outil de web analytics, le content marketing c’est l’occasion de montrer aux gens l’enthousiasme de l’aventure entrepreneuriale. 

Montre moi ta passion. J'en parlerais autour de moi..png

Mais, comment produire un contenu de qualité ?

1ère étape : Les 3 questions

3W

En se posant ces 3 questions, tu sauras à qui tu t’adresses, où est-ce que tes cibles traînent et enfin comment les atteindre.

2ème étape : Le reverse engineering content

Inspire toi de ce qui marche.Mais ne copie pas. (1).png

 

Le but de cette étape, c’est de trouver les contenus qui marchent dans ton secteur d’activité. De s’en inspirer. Mais, surtout NE PAS FAIRE DE COPIER COLLER. Il faut quand même apporter sa touche personnelle sinon tu retombes dans la catégorie des contenus sans intérêt.

Personnellement, chez O’Way, on s’inspire clairement de ce qui se dit sur la toile. Il faut bien se nourrir. Mais, on essaye à chaque fois de personnaliser notre contenu en prenant O’Way comme cas pratique pour illustrer une notion. On essaye de rendre le secteur des transports un peu plus funky parce que bon en général c’est assez déprimant.

Et la viralité dans tout ça ?

Un virus ça se propage

Non, on ne va pas parler de grippe mais de viral marketing. C’est également l’un des 19 channel de traction. Ce channel permet de grandir grâce à la recommandation  des utilisateurs : le fameux bouche à oreille. Lorsqu’on voit que la plupart des achats s’effectuent après la recommandation d’un ami, on voit la puissance de ce channel.

Pour Andrew Chen, l’un des parrains du growth et actuellement growth hacker chez UBER, le viral marketing c’est LE channel de traction pour avoir une croissance durable et pérenne. Dans son livre, The Viral Startup, il explique notamment que la viralité ce n’est pas quelque chose que l’on doit penser post-création produit. La viralité est une partie intrinsèque du produit. 

La viralité d'un produit est toujours justifiée. Elle n'est jamais superficielle..png

 

La viralité d’un produit a un type qui dépend encore une fois de la proposition de valeur. Prenons deux exemple : WhatsApp & Facebook (le taggage des photos).

  • Avec WhatsApp, ce qu’on veut, c’est discuter. Pour discuter, il faut des interlocuteurs (à part si on veut faire un monologue). S’il n’y a pas d’interlocuteurs, la proposition de valeur est nulle. C’est pourquoi WhatsApp propose dès le démarrage de l’application d’importer ses contacts téléphoniques. Comme ça, c’est sûr, on aura forcément quelqu’un avec qui discuter. WhatsApp a utilisé le PPV : Pull Product Virality. Le PPV, c’est faire en sorte que les utilisateurs actuels invitent d’autres utilisateurs à les rejoindre afin que la proposition de valeur du produit augmente. 
  • Avec Facebook et le taguage des photos, ce qu’on veut, c’est identifier ses amis. En identifiant ses amis, on reçoit des notifications de Facebook comme quoi on a été tagué. On est juste informé qu’on a été tagué et qu’on peut également utiliser cette fonctionnalité. Le tag sur les photos Facebook  a utilisé le DPV : Distribution Product Virality. Le DPV, c’est faire en sorte que les utilisateurs actuels montrent que le produit existe et qu’on puisse l’utiliser.

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Si tu arrives à combiner les deux, alors là c’est la fête du slip ! Tu as tout bon !

Les deux types sont mesurables. Mais, on va se focaliser sur le PPV et notamment le NPS.

NPS : Tu me recommandes ou pas ?

Le net promoter score, est l’indicateur idéal pour mesurer la santé et la croissance long terme d’un business.

Pour Bill Macaitis, CMO de Slack « Le NPS c’est notre indicateur par excellence. On n’est pas satisfait si un utilisateur s’inscrit et commence à utiliser Slack. On n’est pas satisfait s’il devient un client. On n’est même pas satisfait, s’il renouvelle son abonnement. On est satisfait lorsqu’il nous recommande. » Il place la barre haute dis donc !

En général, un NPS ressemble à ça :

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NPS Survey de VideoBlock

 

Tu as compris le principe, si tu réponds 0, c’est qu’il y a du boulot. Par contre, si tu réponds 10, c’est tout bon et tu as déjà recommandé le produit à tout ton réseau. Mais, comment faire pour implémenter correctement le NPS et éviter que ça ressemble à une publicité intrusive ?

Etape 1 : Timing

Toute est une question de timing. Surtout, ne pas poser la question trop tôt. Ce serait impoli ! Un peu comme si on te demandait de noter un film avant même de l’avoir vu = aucun sens ! Il faut laisser le temps aux utilisateurs d’expérimenter.

Etape 2 : Intégrer dans le parcours utilisateur

Une fois qu’il a eu le temps de bien tout tester. Tu peux demander son avis à des moments clés de son parcours. Typiquement, si ton wow moment dans ton application, c’est le fait de réserver un vol, alors demande juste après la fin de la réservation.

Etape 3 : Mesurer le NPS régulièrement

Oui, ce n’est pas un coup d’un soir ! Il faut le mesurer régulièrement pour voir si les choses évoluent. Si les changements que tu apportes, augmentent l’envie de tes utilisateurs de te recommander auprès de leurs réseaux.

Etape 4 : Où demander ?

  • Par mail. L’avantage c’est que ce n’est pas du tout intrusif. L’inconvénient, c’est qu’en moyenne, on obtient un taux de réponse faible.
  • Dans le produit. L’avantage c’est qu’on obtient un meilleur taux de réponse avec un feedback quasi immédiat. Par contre, c’est plus intrusif que le mail.

Maintenant, vous êtes des pros de la traction. Il n’y a plus qu’à essayer ! A la prochaine, je vais essayer ça avec O’Way. N’oublie pas, peu importe les conseils qu’on peut te donner. Il n’y a pas de recette miracle pour le succès (sinon ça se saurait).

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Sources

Andrew Chen, The Viral Startup

Product Virality : http://bit.ly/1qKfn1i

Law of content Marketing : http://bit.ly/1MwrZmz

NPS : http://bit.ly/1Vo9e7p

E02 – Le NPS, c’est quoi ? : https://www.youtube.com/watch?v=8Rupfy6IQ-4

E03 – La viralité d’un produit, c’est quoi ? : https://www.youtube.com/watch?v=ILtGAwG0HGw

E04 – La première règle du content marketing, c’est quoi ? : https://www.youtube.com/watch?v=g8lYlD09zJE

 

Ça sert à quoi de planifier ?

C’est une question qui me trotte dans la tête depuis qu’on est en retard dans le lancement de notre 1ère version d’application. Pourtant, on avait un super plan, bien défini. Notre ambition : développer une première version en 3 mois ! Malheureusement, nous n’avons pas échappé à LA maladie chronique de tous les projets informatiques : le retard. D’ailleurs, ça me fait penser à une phrase d’un chef de projet qui m’a dit ce matin :

Depuis quand un projet sort-il pile poil à la date et heure prévue ?

Du coup, on peut légitimement se demander : Ça sert à quoi de planifier ?

Planifier, c’est contraignant

Planifier, c’est se contraindre à un planning définissant des dates, délais et objectifs à respecter.

Beurk, ça me donner la gerbe rien qu’en entendant les mots : contrainte, délais…Je dois être allergique. Pour moi, la contrainte affecte :

Notre sentiment de liberté. Entreprendre c’est choisir d’être libre, de faire ses propres choix et surtout de tracer sa propre route. En contraignant cette liberté, on limite nos marges de manœuvre et notre plaisir d’entreprendre. Danger ! Le retour au salariat nous guette.

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Notre potentiel d’exécution. En décidant de planifier le lancement d’un produit, nous avons également choisi de nous prédisposer à cette date de lancement. Ce que je veux dire par là, c’est que nos efforts seront limités au simple respect de cette date. Alors que si notre état d’esprit était prédisposé à vouloir lancer le plus rapidement possible (dès demain), notre potentiel d’exécution serait à son maximum ! Pourquoi attendre Mars 2016 si on peut lancer le produit dès demain ?

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Notre source de motivation. Je ne sais plus où je l’avais lu mais apparemment si au bout de 6 mois de projet, il n’y a pas de résultat probant, toute l’équipe perd sa motivation. C’est pourquoi lorsqu’on planifie sur du long terme, c’est un risque de perte de motivation à prendre en compte. Rien de mieux que les résultats !

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C’est bien beau tout ça, mais planifier ça a du bon quand même !

Planifier, c’est rassurant

C’est toujours mieux d’avoir un plan bien défini. Cela prouve que l’on sait où l’on va.

Un plan, c’est comme un GPS, cela indique les prochaines étapes à suivre pour arriver à destination : le succès. Personnellement, je n’aime pas spécialement l’inconnu et j’aime bien savoir où je mets les pieds. C’est à la fois rassurant pour moi et rassurant pour mon entourage. Pour autant, en faisant ce choix de vie, l’inconnue est quelque chose qui fait partie intégrante de mon quotidien. Les doutes, les remises en questions quotidiennes. En général, cela ne se déroule pas comme on l’avait imaginé car la part d’incertitude est trop grande. 

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Conclusion O’Way

La planification est très contraignante mais rassurante. Je pense qu’elle est très utile pour les projets avec une grande maturité. Mais, pour les startups en phase d’amorçage, elle est inefficace car la part d’incertitude est trop grande. Même s’il n’est pas nécessaire de tout planifier, il faut quand même définir quelques objectifs, notamment des indicateurs de performances pour suivre et challenger son projet.

La réflexion O’Way

Une question subsiste sur la façon dont nous conduisons les projets de développement informatique : Pourquoi continuer à planifier ces projets via les méthodes actuelles alors qu’elles ont prouvé qu’elles étaient inefficaces ? Il faudrait peut-être chercher d’autres moyens, créer de nouvelle méthodes de conduite de projet. Qu’en pensez-vous ?

A vos commentaires 😉

 

 

 

 

 

 

 

Les 2 moments qui poussent des associés à s’entretuer

A votre avis, quelles sont les 2 plus grandes causes qui tuent une startup ?

  • Le manque d’argent : ça explique pourquoi très tôt beaucoup d’entrepreneurs recherchent de l’argent : love money, compétition de business plan, compétition sociale…Peu importe les conditions, ce qu’il faut c’est de l’argent et vite, sinon on est mort.

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  • Les disputes incessantes entre associés. S’associer avec quelqu’un, c’est un peu comme un mariage : s’il est forcé, bonjour le divorce ! Bien sûr comme dans un couple, il y a des hauts et des bas mais parfois trop c’est trop et la séparation paraît inévitable. 

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Mais, à quel moment les associés s’entretuent ?

A la constitution de la société ! C’est un moment vital dans la jeune vie d’une startup. Pourquoi vital ? Et bien parce que c’est un moment où les questions sérieuses font surface. Elle font ressortir le Dr Jekyll en chacun de nous !

Une entrée en matière musclée : la question des parts

Scénario 1 : L’égo de l’idée

Bon les gars, j’ai eu l’idée au départ donc pas de discussion possible, je prends la majorité des parts et vous prenez le reste.

Le porteur de l’idée pense que le fait d’avoir eu l’idée lui donne la légitimité de prétendre à la majorité et d’être le boss. C’est bien sympa d’avoir l’idée, mais si tu n’as pas la bonne exécution derrière, elle va te servir à quoi ? Si tu n’as QUE l’idée à quoi tu sers ? 

Mon précieux !

Scénario 2 : La promesse improbable

Bon je cherche un développeur, tu as l’air qualifié. Je te promets 20% des parts mais tu travailles gratuitement jusqu’à ce que ça marche, ok ?

Ah la fameuse quête du développeur sacré ! Celui qui travaillera gratuitement et sans relâche dans l’espoir qu’un jour PEUT-ÊTRE, il y aura des bénéfices à la clé. Mettons-nous à sa place un instant. Est-ce que je prendrais le risque de développer l’idée de quelqu’un avec une contrepartie fictive  sachant que je suis une pièce principale dans l’exécution de cette idée ? Oui, pour mon meilleur ami ou la famille mais le reste JAMAIS DE LA VIE. On prend vraiment les développeurs pour des pigeons !

Mon précieux ! (1)

En plus, les parts au début ce n’est pas comme si l’entreprise valait quelque chose ou que les parts étaient fixes dans le temps. Ces pourcentages évoluent ! (Principe de la dilution d’actionnariat).

Conseil O’Way : Ne perdez pas votre temps à vous chamaillez pour des questions de parts.

La paranoïa des clauses

Vous envisagez le mariage. Super ! Mais, il faut établir des règles de bienséance.

Scénario 1 : La peur de la trahison

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Bon faut que je m’arrange pour qu’il reste avec moi. Il ne doit pas me trahir.

Mouhahahahahahaha ! Avec une clause d’exclusivité et une clause de non-concurrence, il sera à moi, rien qu’à moi !

  • La clause d’exclusivité oblige les associés à se consacrer exclusivement à l’activité de votre startup. Une clause bien connue dans les contrats de travail mais qui peut être mise en place entre associés.
  • La clause de non-concurrence permet de s’assurer que même en cas de divorce, votre associé n’ira pas chez l’un de vos concurrents pendant une durée déterminée. (Oui, on ne peut pas l’empêcher indéfiniment…)

Scénario 2 : La peur d’être prisonnier

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Bon sang, je suis bloqué avec lui. Je ne peux pas m’échapper…

Pas de panique, la clause d’exclusion est à votre service. Grâce à cette clause, votre boulet d’associé peut être tenu, dans des conditions qui doivent être prévues aux statuts, de céder ses actions et de quitter la société. (Trop bien ! Il me bloque plus !)

Scénario 3 : La peur des conflits

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On se prend la tête tous les jours. Il faut résoudre ces conflits.

 

Pas de souci, éliminez vos associés en jouant à la roulette russe : la clause shotgun ! Elle permet à l’un des actionnaires, de racheter les actions de son associé ou de vendre les actions qu’il détient à son associé.

Conclusion

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Je pourrais continuer longtemps comme ça, il y a sûrement plein d’autres cas de figures mais là n’est pas l’enjeu. L’enjeu ici était de mettre en lumière que malgré tous les outils juridiques à disposition, un mariage forcé ne fonctionnera jamais. Alors, vous pouvez passer autant de temps que vous voulez à rédiger les meilleurs statuts juridiques du monde, mais si vous n’êtes pas compatible avec vos associés, cela ne servira à rien !

Cela dépasse le domaine du juridique. Ce sont des problèmes humains !

Conseil O’Way : Préconisez la compatibilité plutôt que la complémentarité de vos associés.

Sources

http://www.lecoindesentrepreneurs.fr/

http://www.laloi.ca/

http://www.pacte-associes.fr/clause-shotgun

https://www.apce.com/pid2822/clause-de-non-concurrence.html?espace=1

http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_dilution.html (Dilution d’actionnariat)

 

 

 

Pas besoin d’être original pour innover

Enfant, j’ai toujours rêvé du jour où l’homme pourrait enfin se téléporter d’un endroit à un autre (comme Son Goku dans Dragon Ball Z). Vous imaginez, en quelques secondes, vous vous retrouvez de l’autre côté de l’Atlantique ! AWESOME ! Pas besoin de se payer des billets en première classe. Pas besoin d’attendre des heures avant d’arriver. Pas besoin de s’emmerder. Tout ça pour dire que souvent lorsqu’on évoque le futur, il est souvent synonyme d’innovation. 

Mais c’est quoi une innovation ?

Définition dictionnaire Larousse : Ensemble du processus qui se déroule depuis la naissance d’une idée jusqu’à sa matérialisation (lancement d’un produit), en passant par l’étude du marché, le développement du prototype et les premières étapes de la production.

Un seul type d’innovation ? Les américains, ils en pensent quoi ?

Wikipédia : Innovation is a new idea, or more-effective device or process.

Oh ! A new idea OR more-effective. Il existerait 2 types d’innovations ? 

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D’après Peter Thiel, dans son livre Zero to One :

Il existe les innovations horizontales et les innovations verticales. 

Les innovations horizontales

C’est un type d’innovation qui améliore l’existant. Elle est plutôt facile à imaginer puisqu’on sait déjà à quoi elle ressemble. On peut faire une analogie avec la globalisation : prendre un concept qui marche quelque part et faire en sorte qu’il marche autre part. 

Prenons un exemple.

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Qu’est ce que le copycat ?

Madyness : Le copycat consiste à copier-coller des start ups US en plein boom pour en importer les concepts sur un nouveau marché géographique. 

Un accélérateur de start ups l’a très bien compris : Rocket Internet. Fondé par trois frères allemand, ils ont lancé plus de 200 start ups avec un taux d’échec très faible. Ils ont notamment « copiés » les startups US Airbnb, Fab,Zappos ou Groupon pour donner respectivement naissance à Wimdu, Bamarang (fermé récemment) ,Zalando ou encore CityDeal (revendu depuis à Groupon). Et ce n’est pas fini puisque désormais Rocket Internet arrive en France…

Avantage = On se fatigue moins et on a une preuve que ça a fonctionné

Inconvénient =  originalité 0 !

Pour les originaux, il reste l’autre type d’innovation : les innovations verticales.

Les innovations verticales

Contrairement aux innovations horizontales, il n’y a pas d’existant. C’est totalement nouveau. Il est très difficile de s’imaginer à quoi elle ressemble puisqu’elles n’existent pas. Les objets connectés en sont le parfait exemple à une époque. Qui aurait imaginé pouvoir envoyé un SMS grâce à une smartwatch. Pas moi.

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Plutôt vertical ou horizontal ?

Franchement, peu importe. Ce qui importe, c’est d’innover ! Il y a des gens qui préféreront copier ce qui marche déjà et rajouter une petite touche personnelle alors que d’autres voudront développer quelque chose de complètement nouveau.  Du moment que ça marche.

Alors à votre avis, O’Way est une innovation verticale ou horizontale ?

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A vos commentaires 😉

Sources

Peter Thiel, Zero to One

http://www.maddyness.com/startup/2012/10/25/copycat-made-in-france/